Renouer avec ses passions pour sortir la tête des écrans
Chaque seconde passée à faire autre chose que scroller sur son smartphone, c'est du temps gagné pour réussir à se défaire graduellement de cette addiction.
On a tous des passions cachées qu’on a laissées de côté par manque de temps.
La photo, la musique, la peinture, le dessin, l’écriture, la mécanique…
Pris par le quotidien, on a tout simplement abandonné nos rêves, pour devenir des machines d’efficacité.
Préparer les enfants, les emmener à l’école, partir travailler, aller les chercher, faire à manger, dormir et recommencer.
Imaginez qu’on puisse retrouver 3h par jour de temps libre, comme ça, en claquant des doigts, un peu comme par magie. Ça nous laisserait largement le temps d’explorer nos passions enfouies.
3h par jour, on ne se rend pas compte de ce que ça représente.
C’est 21h par semaine.
Mais c’est aussi le temps moyen qu’on passe sur nos smartphones tous les jours…
Depuis le mois de septembre, je me suis lancé dans un combat contre l’addiction au smartphone.
Avant d’en arriver à le jeter par la fenêtre, j’essaye d’expérimenter des petites techniques que je me concocte moi-même et que je partage ici.
Cette semaine, j’explore la piste des passions et le bénéfice qu’on peut avoir en renouant avec ces dernières. Je me dis que chaque seconde passée loin des écrans est une seconde de gagnée.
Donc si on passe une heure par jour à pratiquer son hobby, c’est une heure qu’on ne passe pas à être passif sur son téléphone.
Personnellement, j’explore trois activités qui m’ont toujours passionné et que je n’avais jamais réellement explorées.
La photo
La musique
L’écriture
Pour la photo, c’était facile, j’ai arrêté de prendre des photos avec mon smartphone, j’ai acheté un appareil argentique (pellicule) et comme il n’y a aucune électronique dedans, il a fallu passer un peu de temps à comprendre comment ça fonctionnait.
Puis quand on a envie de voir ses photos, il faut aller au labo pour les développer.
Autant de temps qu’on ne passe pas à scroller sur son tél.
Pour la musique, c’était facile aussi. J’ai arrêté d’écouter de la musique sur mon téléphone et j’ai ressorti ma platine vinyle.
Pareil que pour la photo argentique, il faut sortir pour trouver des disques, discuter des heures avec les disquaires et rechercher éternellement la perle rare.
Autant de temps qu’on ne passe pas à scroller sur son tél, vous avez compris le principe.
Pour l’écriture, pas besoin de se lancer dans l’écriture d’un roman pour pratiquer.
J’ai lancé trois newsletters et j’écris tous les matins dans un journal.
Pour le coup, même si ça n’est pas votre passion, je vous le conseille.
Voilà, je vous raconte ma vie, mais c’est surtout pour partager mon voyage quotidien de façon empirique.
Ces trois activités ont au moins eu la vertu de me faire passer moins de temps sur les écrans et j’ai remarqué que quand on quitte un peu le numérique, certaines choses nous apparaissent comme des évidences.
La limite que je note dans cette expérience, c’est que quand on scrolle sur son téléphone, on peut le faire en présence des autres.
Si on passe 3h par jour sur son tel, on peut le faire n’importe quand dans la journée, même s’il y a des gens autour.
On est là… sans être vraiment là.
Tandis que si on part une heure pour faire des photos par exemple et bien notre absence peut s’avérer un peu plus pénalisante.
Mais en l’expliquant à nos proches, ils comprennent souvent la démarche.
Puis ça peut être l’occasion de s’intéresser, voire de pratiquer la passion des autres.
C’est quand même mieux que d’être chacun sur son tel à s’ignorer non ?
Si vous aviez 3h par jour de libre, vous exploreriez quoi ?
L'écriture 🥰