La quête éternelle du bonheur absolu
Est-ce que le bonheur est un concept, ou un état ?Suis-je heureux parce que tout est réuni dans ma vie pour que je le sois, ou simplement parce que j’enchaine des moments de bonheur ?
Je me questionne sur le concept de bonheur absolu.
Cette plénitude après laquelle on essaye de courir sans fin.
“En ce moment, je suis heureux”.
Vraiment ? Toute la journée ? Chaque heure qui passe ?
Est-ce que le bonheur est un concept, ou un état ?
Suis-je heureux parce que tout est réuni dans ma vie pour que je le sois, ou simplement parce que j’enchaine des moments de bonheur ?
J’ai remarqué qu’on était rarement heureux ou malheureux pendant chaque seconde qui passe.
Même quand on traverse des moments délicats, il peut y avoir une éclaircie de bonheur.
Qu’à l’inverse, on peut aussi être malheureux quelques instants, dans une période plutôt heureuse de notre vie.
Partant de ce constat, je me demande à quel point on peut influer sur notre état général.
Si on traverse une période malheureuse, peut-on l’influencer en enchainant des moments de bonheur.
Car finalement c’est ce qui compte en bout de course.
Si on passe 24 fois une heure à être heureux, finalement, est-ce qu’on n’a pas tout simplement réussi à renverser la tendance.
On a parfois tendance à vouloir réunir tous les éléments qui nous permettent d‘être heureux, en laissant de côté le principe de moments de bonheur.
On cherche le partenaire de vie idéal, le travail parfait, la maison qui respecte tous les critères qu’on s’est fixés, etc.
Mais dans cette quête infinie, on oublie parfois de vivre des moments heureux, tout simplement.
Comme si l’épanouissement se caractérisait par l’atteinte de l’objectif, plutôt que par le chemin pour y parvenir.
Si on met cette quête en rapport avec le concept même de la vie, ça en devient effrayant.
Car la finalité de la vie, c’est la mort.
Ce qui compte ce n’est donc pas l’atteinte de cette dernière, mais tous les moments qu’on a vécus au cours de notre existence.
Comme on dit “Ce qui compte, ce n’est pas la destination, mais le voyage”.
Alors ne vaut-il pas mieux essayer d’enchainer les moments de bonheur, plutôt que de tenter d’atteindre un objectif irréel, qui se repousse d’atteinte en atteinte.
Le bonheur c’est peut-être tout simplement la somme de moments heureux mis bout à bout et pas un concept qu’on passe sa vie à essayer d’atteindre, en provoquant l’effet inverse sur nous.